Linkedin CréditNews
Photo des deux président Donald Trump et Xi Jinping, échangeant sur les terres rares
2 minutes

Accord stratégique entre Washington et Pékin sur les terres rares: entente à hauts enjeux

Une percée diplomatique sur fond de guerre économique. C’est une annonce qui pourrait redessiner les équilibres géo-économiques mondiaux. Mercredi 11 juin 2025, Donald Trump a déclaré sur Truth Social qu’un accord bilatéral avec la Chine venait d’être scellé, précisant que celui-ci attendait encore l’aval officiel du président Xi Jinping et de lui-même. À la clé ? Un engagement de Pékin à renforcer ses livraisons de terres rares aux États-Unis, ces métaux stratégiques indispensables à l’industrie high-tech et à la transition énergétique.

Notre accord avec la Chine est conclu, soumis à l’approbation finale du président Xi et de moi-même 

a posté Donald Trump dans la nuit de mardi à mercredi depuis Londres.

🔬 Terres rares : Washington sécurise l’approvisionnement, Pékin garde la main

Ce partenariat annoncé survient dans un contexte de tensions commerciales persistantes entre les deux premières puissances mondiales. Selon les termes avancés par Trump, les États-Unis maintiennent des droits de douane de 55 % sur les importations chinoises, tandis que la Chine applique 10 % de surtaxes sur les produits américains.

👉 En contrepartie, Pékin s’engage à intensifier ses exportations de terres rares à destination de l’économie américaine. Ces éléments sont au cœur de la fabrication de produits stratégiques : smartphones, éoliennes, batteries de voitures électriques, mais aussi composants militaires.

🎯 La Chine contrôle environ 70 % de la production mondiale de terres rares, une domination qui suscite depuis plusieurs années l’inquiétude des pays occidentaux. Cette position de quasi-monopole avait déjà poussé les États-Unis à chercher des sources alternatives, sans succès significatif à ce jour.

Une relation "excellente" ?
Malgré cette dépendance stratégique, Donald Trump affirme que les relations sino-américaines sont au beau fixe. Ce discours contrasté – entre coopération économique et affrontement tarifaire – illustre l’équilibre complexe que Washington tente de maintenir avec son principal rival commercial. Le président républicain a précisé:

Nous obtenons un total de 55 % de droits de douane, la Chine 10 %

👁️ L’œil de l’expert

Cet accord représente bien plus qu’un simple contrat d’approvisionnement : c’est une manœuvre géopolitique majeure. En maintenant une pression douanière tout en obtenant l’accès à une ressource cruciale, les États-Unis cherchent à réduire leur dépendance tout en gardant la Chine à la table des négociations. Pour Pékin, cette ouverture pourrait être un levier pour désamorcer les tensions commerciales et restaurer une partie de sa crédibilité sur la scène internationale. Mais la prudence reste de mise : l’approbation finale du président Xi n’est pas encore acquise, et les clauses précises de l’accord restent à clarifier.

À propos de l'auteur

Spécialiste SEO et Data Analyst, Antoine Spaeter apporte à CréditNews son expertise en analyse de données et en acquisition de trafic. Avec plus de 15 années d'expérience en entrepreneuriat et en gestion de projets techniques, il s'est spécialisé dans l'interprétation des chiffres. Rigoureux et curieux, Antoine contribue également à la stratégie éditoriale de CréditNews, garantissant une approche précise et pédagogique des contenus proposés.