Des augmentations qui ciblent les opérations traditionnelles – Les banques de réseau ajustent leurs prix sur les services les plus utilisés comme les retraits d’espèces hors réseau (+20 %, passant de 1 € à 1,20 € par opération), les virements occasionnels en agence (+25 %, désormais facturés 5 €), ou encore les chèques de banque : +51 %, passant de 9,90 € à 15 €. Ces ajustements concernent principalement les services nécessitant une intervention humaine, moins automatisables et donc plus coûteux pour les établissements. Les opérations numériques restent, en revanche, moins impactées, ce qui renforce l’incitation des clients à privilégier le digital.
Des hausses supérieures à l’inflation – L’OTB rappelle que la progression moyenne des frais bancaires en 2025 était de 3,1 %, déjà supérieure au rythme moyen de l’inflation. Pour 2026, avec 2,4 %, la tendance se maintient, surtout pour les clients utilisant les services en agence ou par conseiller, qui voient leur facture annuelle augmenter de plusieurs dizaines, voire centaines d’euros selon les banques et la fréquence des opérations.
Quel impact sur le budget des ménages ? Cette hausse a de fait un effet direct sur le pouvoir d’achat puisque ces mauvaises nouvelles se traduisent automatiquement par un alourdissement du coût des services financiers de base, mettant une pression accrue sur les foyers ayant des opérations fréquentes ou des besoins spécifiques. Ces augmentation modifieront à n’en pas douter le comportement des usager en forçant l’incitation pour les clients à réorienter leurs choix vers des services en ligne, souvent moins coûteux.
Les profils les plus vulnérables restent ceux qui ne peuvent pas se passer de l’accès en agence, ou qui utilisent encore largement les prestations traditionnelles.
Cette hausse des frais n’est pas ponctuelle : elle reflète une restructuration durable du modèle économique des banques françaises. Les établissements cherchent bien sûr et avant tout à améliorer la rentabilité des services physiques dans un contexte de marges compressées ; mais aussi à encourager la digitalisation pour réduire les coûts fixes ; et enfin à rééquilibrer leurs revenus, en particulier pour les opérations à faible marge.
Pour les consommateurs, la vigilance est de mise. Il devient essentiel de comparer les banques et d’évaluer les services réellement utilisés, afin de limiter l’impact sur le budget. Cette dynamique démontre aussi l’importance croissante des banques en ligne et des offres low-cost dans la stratégie financière des ménages.
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