L’arrivée de Léa Salamé au 20h s’accompagne d’un salaire mensuel estimé à 25 000 euros, selon les révélations de Libération. Le quotidien souligne que BFM TV lui proposait presque le double pour présenter une émission quotidienne, soit environ 50 000 euros mensuels.
Salamé a néanmoins privilégié la stabilité et la notoriété de France 2, tout en conservant son émission “Quelle Époque !” le samedi soir. Cette double exposition médiatique, rarissime dans l’univers audiovisuel, constitue un atout stratégique majeur : visibilité renforcée, influence accrue et monétisation publicitaire optimisée pour France Télévisions.
La journaliste elle-même assume cette trajectoire atypique, rappelant dans Paris Match qu’elle n’avait jamais envisagé d’occuper ce poste :
Je n’y avais jamais rêvé car une partie de moi se disait que seule une vraie Française pourrait le présenter
confiait-elle, évoquant son parcours singulier marqué par ses origines et sa diversité.
Ce choix de casting dépasse la simple question salariale. Pour France Télévisions, il s’agit d’un investissement stratégique dans une personnalité capable d’attirer des audiences multiples : le public traditionnel du JT, mais aussi les téléspectateurs plus jeunes séduits par l’image incisive et moderne de Léa Salamé.
Dans un contexte où les chaînes privées et les plateformes de streaming grignotent les parts de marché, fidéliser l’audience du JT de 20h devient un enjeu vital, tant pour les recettes publicitaires que pour la légitimité d’un média public. Le fait que Salamé ait refusé l’offre plus lucrative de BFM illustre aussi l’importance des critères non financiers dans la compétition entre médias : visibilité, liberté éditoriale et capital symbolique.
En cumulant deux programmes phares, Salamé devient un véritable actif stratégique pour France 2, capable de générer des synergies d’audience et d’incarner le renouveau éditorial de la chaîne.
Ce dossier illustre parfaitement la nouvelle équation du marché audiovisuel : le salaire d’une star télé ne se résume pas à une dépense, mais à un investissement calculé sur son pouvoir d’attraction et sa capacité à générer des revenus indirects.
En acceptant une rémunération moindre que dans le privé mais en bénéficiant d’une double exposition inédite, Léa Salamé optimise son capital médiatique. France 2, de son côté, sécurise une figure forte pour son JT tout en renforçant sa grille du week-end.
L’affaire met en lumière un enseignement clé : dans un secteur dominé par la bataille des audiences et la fragmentation des supports, la valeur d’un présentateur se mesure autant en influence qu’en euros sonnants et trébuchants.
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