En décrochant son troisième Ballon d’Or consécutif, Aitana Bonmati s’impose comme une figure incontournable du football mondial. La milieu espagnole de 27 ans, pilier du FC Barcelone et de la sélection nationale, dépasse les frontières du sport pour devenir une véritable icône économique et médiatique. Son sacre, annoncé lundi soir au Théâtre du Châtelet, ne se limite pas à un exploit sportif : il incarne aussi la transformation profonde du marché du football féminin.
🪙 Une icône sportive très rentable
Avec ce triplé inédit, Bonmati rejoint le cercle restreint de légendes comme Platini ou Messi. Mais au-delà du symbole, son parcours illustre la manière dont une joueuse peut générer un impact économique considérable.
En 2025, elle a été élue meilleure joueuse de la Ligue des champions (4 buts, 5 passes décisives) et meilleure joueuse de l’Euro, malgré des finales perdues face à Arsenal et à l’Angleterre. D’ailleurs, ce type de reconnaissance « crée un capital de marque qui dépasse le terrain, capable d’attirer sponsors, diffuseurs et investisseurs dans le football féminin » selon la rédaction.
Les revenus générés par la star catalane et ses coéquipières participent à l’envolée des droits TV et du sponsoring. Le Barça féminin, dont elle est la cheffe d’orchestre, affiche désormais des revenus commerciaux en forte croissance, preuve que la performance sportive nourrit directement l’économie du club.
⚽ Une victoire qui pèse sur l’industrie du sport
La consécration de Bonmati est un signal fort pour l’industrie du sport. Selon l’UEFA, la finale de la Ligue des champions féminine 2025 entre Barcelone et Arsenal a battu des records d’audience, confirmant l’appétence croissante des diffuseurs pour ce marché.
Les jurés du Ballon d’Or ont privilégié « la classe et la régularité de Bonmati » plutôt que le doublé Euro – Ligue des champions d’Alessia Russo (Arsenal). Ce choix témoigne d’une évolution des critères : le talent individuel devient un argument médiatique et économique autant qu’un atout sportif.
Comme le souligne l’économiste du sport Vincent Chaudel :
La valeur d’une joueuse comme Bonmati ne se mesure pas seulement en trophées, mais en influence sur l’attractivité globale du football féminin.
Une logique qui explique aussi la montée en puissance des contrats publicitaires et la hausse du prix des billets pour les matchs phares du Barça féminin.
👁️ L’œil de l’expert : bravo mesdames !
Le triplé de Bonmati n’est pas qu’un record sportif, c’est un signal économique fort. Il démontre que le football féminin, longtemps sous-financé, devient un marché stratégique, capable de générer croissance, audiences et partenariats de haut niveau.
À l’heure où les clubs et fédérations cherchent de nouvelles sources de revenus, Bonmati incarne l’avenir : celui d’un football féminin à la fois compétitif sur le terrain et rentable dans les bilans financiers.
