Sur les neuf premiers mois de 2025, le sellier-maroquinier affiche un revenu cumulé de 11,9 milliards d’euros, soit une hausse de 6,3%. Ces résultats solides reposent sur la puissance de son cœur de métier, la maroquinerie-sellerie, dont les icônes — sacs Birkin et Kelly — restent indétrônables. Cette performance s’appuie aussi sur la fidélité d’une clientèle locale exigeante, particulièrement en Asie, où Hermès a récemment rénové et agrandi plusieurs de ses boutiques.
La loyauté de notre clientèle asiatique demeure un atout décisif
a souligné Éric du Halgouët, directeur général Finances du groupe, lors d’un point presse. L’Asie reste ainsi un pilier stratégique, aux côtés des Amériques (+7,2%) et de l’Europe (+8,3%), où la France elle-même affiche une progression remarquable de +10,4%. Une dynamique globale qui contraste fortement avec la prudence affichée par d’autres grands noms du secteur.
Mais Hermès ne se contente pas de vendre : il investit massivement pour préparer l’avenir. Plus d’un milliard d’euros seront injectés en 2025 dans la production et les infrastructures, avec l’ouverture d’une 25e maroquinerie en Charente et trois nouvelles unités prévues d’ici 2028. Cet ancrage industriel renforce la souveraineté artisanale française et permet à la marque de maintenir des standards de qualité uniques au monde.
Sur le plan créatif, la maison se réinvente aussi. La styliste britannique Grace Wales Bonner, 33 ans, succédera à Véronique Nichanian, figure historique du prêt-à-porter masculin après 37 ans de création. Le premier défilé de Wales Bonner est attendu pour janvier 2027, marquant une nouvelle ère pour l’esthétique masculine Hermès.
Quant au projet de haute couture, il avance prudemment. « Il ne débouchera pas avant 2027 au plus tôt », a précisé Éric du Halgouët, confirmant que la marque avance selon son rythme propre — lent, mesuré, mais implacable.
Dans un marché du luxe en quête de repères, Hermès incarne l’art du temps long. Sa croissance organique, son contrôle intégral de la chaîne de valeur et son investissement productif massif illustrent une économie du désir, bien plus qu’une stratégie marketing.
Loin des logiques de volume et de surenchère promotionnelle, la maison fonde sa prospérité sur la rareté, la qualité et la patience — trois leviers qui garantissent des marges records et une stabilité inégalée.
En pleine tourmente économique mondiale, Hermès reste la preuve vivante qu’un modèle artisanal, enraciné et sobre, peut battre les marchés financiers à leur propre jeu.
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