Le constructeur ferroviaire français poursuit sa dynamique internationale. Le premier contrat, d’une valeur de 538 millions d’euros, a été attribué par le Conseil régional du Grand Wellington en Nouvelle-Zélande. Il concerne la fourniture de 18 trains périurbains électriques à batterie, destinés à remplacer les actuels trains diesel par une solution zéro émission directe de carbone. Comme le précise Alstom dans son communiqué :
Fabriquée sur le site Alstom de Savli en Inde, la flotte remplacera les trains à traction diesel, retirés du service en 2028 et 2029, et sera entretenue dans un centre de maintenance dédié pendant 35 ans.
Cette commande illustre non seulement l’essor des technologies vertes, mais aussi l’importance stratégique des solutions ferroviaires durables pour les collectivités locales, avec des retombées économiques significatives sur l’emploi et la filière industrielle.
Le second contrat, signé avec la société de transport NJ Transit dans le New Jersey, représente 1 milliard d’euros et inclut 200 voitures Multilevel III supplémentaires et 12 locomotives ALP 45 bimodes. Alstom souligne que cette commande porte le total de véhicules Multilevel III pour l’agence à 374, consolidant sa présence sur le marché nord-américain.
Ces succès interviennent après le contrat historique de 2 milliards d’euros décroché pour le réseau de trains de banlieue de New York. D’un point de vue financier, la stratégie porte ses fruits : au premier trimestre de l’exercice 2025-2026, Alstom a enregistré un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros, en hausse de 2,8 %, et ses commandes ont progressé de 11,8 % à plus de 4 milliards d’euros, un signal positif pour la confiance des investisseurs.
En Bourse, ces annonces ont été saluées : l’action Alstom a bondi de 5,68 % à 20,84 euros mardi dernier, reflétant l’optimisme du marché face à cette croissance soutenue et à la solidité de ses contrats internationaux.
Ces commandes confirment qu’Alstom maîtrise à la fois l’innovation technologique et la sécurisation de marchés stratégiques. La diversification géographique, associée à la transition énergétique, renforce la résilience financière de l’entreprise, tout en générant des retombées économiques locales via la construction, la maintenance et la formation de personnel.
Pour les investisseurs et les acteurs du secteur ferroviaire, cette dynamique est un signal clair : les infrastructures durables et la mobilité verte sont des leviers économiques majeurs, et Alstom se positionne comme un acteur incontournable de cette transition mondiale.
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