Le constructeur américain a livré 385 avions entre janvier et août 2025, contre 348 sur l’ensemble de 2024. Le mois d’août se distingue particulièrement avec 57 livraisons, dont 42 appareils 737 MAX :
Ryanair a reçu sept appareils.
United Airlines a accueilli six avions.
Pour les gros porteurs, Boeing a livré 14 appareils : neuf 787 Dreamliners, quatre 777 et un 767. Du côté asiatique, les compagnies chinoises ont reçu six 737 MAX et deux 787-9, tandis que Cathay Pacific a commandé 14 avions 777-9 sur ce même mois.
Sur le plan financier, ces livraisons représentent une augmentation significative du chiffre d’affaires futur et un renforcement du carnet de commandes. Le carnet officiel atteint désormais 5.994 appareils, après comptabilisation des 725 commandes brutes et des 46 annulations ou conversions enregistrées depuis janvier.
Frédéric Lemoine, analyste aéronautique chez Reuters, explique :
Boeing démontre une forte reprise post-pandémie, soutenue par les compagnies low-cost et les transporteurs asiatiques. La demande sur le 737 MAX reste très élevée, ce qui sécurise les revenus pour les prochaines années.
Cette accélération des livraisons a plusieurs impacts économiques et financiers :
Renforcement du chiffre d’affaires futur : chaque livraison correspond à des revenus consolidés et à des flux de trésorerie positifs, renforçant la solidité financière de Boeing.
Optimisation du carnet de commandes : un carnet de près de 6.000 appareils assure la visibilité à moyen terme et attire investisseurs et partenaires financiers.
Compétitivité face à Airbus : Airbus a livré 61 appareils en août, pour un total annuel de 434 avions, ce qui confirme un duel stratégique sur le segment des monocouloirs et des gros porteurs.
L’augmentation des livraisons est également un indicateur de confiance des compagnies aériennes dans la reprise du trafic international, stimulant les investissements dans la flotte et les infrastructures aéroportuaires.
Pour les analystes financiers et industriels, Boeing consolide sa position grâce à une exécution efficace de sa production et une demande mondiale soutenue. Frédéric Lemoine l’explique très clairement :
La performance de Boeing en 2025 n’est pas qu’un chiffre : elle traduit une stratégie gagnante sur les marchés clés, une réponse adaptée aux besoins des compagnies aériennes et un levier de croissance pour les investisseurs
En conclusion, le constructeur américain entrevoit une année record, avec des implications directes sur son chiffre d’affaires, ses marges et son positionnement concurrentiel face à Airbus, tout en confirmant la résilience du marché aéronautique mondial.
Des années d’expérience et d’expertises financières, Fabien MONVOISIN est PDG du Groupe Win’Up composé de 4 enseignes spécialisées dans le regroupement de crédits, son ambition aujourd’hui est de décrypter l’actualité économique et financière dans l’objectif d’éclairer tous les Français
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