Le recul de la confiance traduit la vulnérabilité des ménages face aux tensions économiques. Alors que l’inflation ralentit mais reste élevée sur certains postes essentiels (alimentation, logement, énergie), les foyers peinent à se projeter. Résultat : ils ajustent leurs comportements de consommation et retardent certains achats jugés non prioritaires.
Cette évolution est d’autant plus marquante qu’elle déjoue les prévisions.
Les économistes tablaient en moyenne sur une stabilité à 89 points en août
rappelle Reuters, soulignant le décalage entre attentes théoriques et ressenti réel des ménages.
L’indice publié par l’Insee s’éloigne ainsi encore davantage de la barre des 100 points, considérée comme son niveau moyen de long terme. Avec 87 points, la France se maintient dans une zone de défiance qui reflète un climat économique fragile, où les ménages privilégient l’épargne de précaution au détriment de la consommation, pierre angulaire de la croissance.
La légère baisse observée en août ne doit pas être sous-estimée. Elle agit comme un thermomètre du moral des Français : tant que l’indice restera durablement sous sa moyenne historique, la dynamique de consommation restera freinée.
À court terme, cette prudence des ménages pourrait peser sur la croissance du second semestre 2024 et compliquer la trajectoire budgétaire française. Pour inverser la tendance, le gouvernement devra redonner confiance via des mesures tangibles de soutien au pouvoir d’achat et une communication claire sur la maîtrise de la dette et de l’inflation. Mais les annonces de François Bayrou, le 25 août dernier, viennent d’ores et déjà anéantir ces possibles stratégies…
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