Au-delà du prestige, une compétition sous haute rémunération : alors que l’élite mondiale du tennis s’apprête à fouler la mythique terre ocre de la porte d’Auteuil, Roland-Garros 2025 ne se contente pas d’offrir du spectacle sportif. Le tournoi parisien, deuxième Grand Chelem de la saison, affiche une hausse notable de ses dotations financières, confirmant son rôle moteur dans la valorisation économique du tennis professionnel. Avec 56,352 millions d’euros de prize-money – soit une augmentation de 5,21 % par rapport à l’année précédente –, la FFT frappe fort. Et les champions ne sont pas les seuls à profiter de cette générosité .
Gains Roland-Garros : Une répartition équitable et croissante à tous les niveaux
Le principe d’égalité des dotations entre hommes et femmes est désormais bien ancré à Roland-Garros. Cette parité financière se retrouve dans l’intégralité du tableau en simple : le ou la vainqueur(e) empochera 2,550 millions d’euros, tandis que le ou la finaliste repartira avec 1,275 million d’euros. Le gain décroit ensuite progressivement : 690 000 euros pour les demi-finalistes, 440 000 euros pour les quarts de finalistes, jusqu’à 78 000 euros pour une élimination dès le premier tour.
Du côté des qualifications, les récompenses ne sont pas négligeables non plus. Un joueur ou une joueuse sortant dès le premier tour de qualifications touchera 21 000 euros, tandis qu’une victoire jusqu’au troisième tour lui assurera 43 000 euros. Une dynamique salariale qui reflète la volonté du tournoi d’encourager également les profils émergents.
Les épreuves de double, souvent éclipsées médiatiquement, ne sont pas en reste. Les champions ou championnes en double (hommes et femmes) se verront attribuer 590 000 euros par paire, tandis qu’un parcours stoppé au premier tour rapportera 17 500 euros. À chaque étape, la progression reste marquée, incitant les équipes à aller toujours plus loin.
Une stratégie financière à la hauteur de la légende
La politique de Roland-Garros en matière de dotation s’inscrit dans un mouvement plus large de valorisation globale du circuit professionnel. En consolidant son prize-money, le tournoi renforce son attractivité auprès des meilleurs joueurs, tout en assurant une juste rétribution à ceux qui quittent prématurément la compétition. C’est aussi un signal fort adressé à l’industrie : même pour une défaite précoce, la participation reste économiquement significative.
L’augmentation des montants versés est un marqueur clair de la bonne santé économique du tournoi
analyse un spécialiste du marketing sportif. Cette croissance permet également de redistribuer davantage de richesse vers les joueurs moins médiatisés, qui constituent pourtant le socle du spectacle.
️ L’œil de l’expert : Roland-Garros, miroir économique du tennis mondial
En élevant encore son niveau de prize-money, Roland-Garros 2025 confirme son statut de vitrine du tennis moderne, où l’excellence sportive rime avec reconnaissance financière. La FFT assume pleinement son rôle de locomotive, en diffusant une partie de ses recettes aux quatre coins du tableau.
Mais au-delà des millions, ce tournoi illustre aussi les nouvelles attentes du sport professionnel : une plus grande équité, une meilleure valorisation des parcours intermédiaires et un engagement pour la parité. Le modèle économique de Roland-Garros pourrait bien, dans les années à venir, inspirer d’autres compétitions de haut niveau.
