Selon les derniers chiffres du Consumer Price Index (CPI) publiés en juillet 2025, les prix à la consommation ont progressé de 0,2 % sur un mois. Cette hausse reste contenue grâce à la chute du coût du pétrole, mais une lecture plus fine révèle des tensions sectorielles.
Les catégories les plus dépendantes des importations sont les premières touchées :
Jouets : +0,2 % en juillet après +1,8 % en juin et +1,3 % en mai
Meubles et literie : +0,9 % en juillet après +0,4 % en juin
Chaussures : +1,4 % en juillet après +0,7 % en juin
Outils et quincaillerie : +1,2 % en juillet, stable par rapport aux mois précédents
Équipements extérieurs : +2,2 % en juillet après -0,1 % en juin
Pour Gus Faucher, économiste en chef chez PNC Financial Services Group :
les consommateurs vont commencer à voir plus d’augmentations à l’épicerie, chez Amazon et ailleurs.
Du côté des marchés, plusieurs facteurs amortissent encore l’impact : approvisionnement stratégique des stocks avant l’entrée en vigueur des tarifs, répercussion graduelle des surcoûts dans la chaîne d’approvisionnement et calendrier d’application échelonné.
Pour Heather Long, économiste à la Navy Federal Credit Union :
Ce n’est qu’une question de temps avant que d’autres biens se renchérissent
même si pour l’instant le carburant peu cher agit comme un bouclier. Joe Brusuelas, économiste en chef de RSM US, anticipe quant à lui « une lente détérioration du pouvoir d’achat » plutôt qu’un choc brutal.
La Maison Blanche, elle, minimise l’enjeu. Donald Trump assure sur Truth Social que « les droits de douane n’ont pas causé d’inflation ». Son conseiller économique Stephen Miran affirme à CNBC :
Il n’y a toujours aucune preuve d’une inflation induite par les tarifs.
La situation actuelle ressemble à une phase de latence inflationniste : les indicateurs globaux ne s’emballent pas, mais les signaux par secteur confirment la montée d’une pression tarifaire. Les États-Unis bénéficient pour l’instant d’un pétrole abordable et de stocks amortisseurs, mais cette protection est temporaire. Sur le plan financier, si les hausses s’amplifient dans les produits de grande consommation, elles pourraient influencer les prévisions de la Fed et impacter la confiance des ménages, avec un risque de contraction de la demande au second semestre 2025.
Des années d’expérience et d’expertises financières, Fabien MONVOISIN est PDG du Groupe Win’Up composé de 4 enseignes spécialisées dans le regroupement de crédits, son ambition aujourd’hui est de décrypter l’actualité économique et financière dans l’objectif d’éclairer tous les Français
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