Comme au premier trimestre, les stocks (biens produits mais non encore écoulés) ont largement soutenu le PIB avec une contribution de +0,5 point. Ces accumulations concernent principalement les secteurs aéronautique et automobile. L’Insee souligne que cet indicateur peut refléter une anticipation d’un regain de demande future… ou, au contraire, un ralentissement des ventes.
Hors stocks, la demande intérieure finale stagne. La consommation des ménages, traditionnel pilier de l’économie, a légèrement progressé de 0,1 %, après un recul de -0,3 % au premier trimestre. Ce frémissement s’explique par une hausse des achats alimentaires et de services, dopés par le calendrier des fêtes de Pâques et une météo clémente. Cependant, la consommation d’énergie a chuté de 2,4 %, après un rebond de 0,8 %, freinée par des températures plus chaudes.
L’investissement, moteur essentiel pour l’activité future, s’enfonce encore davantage dans le rouge avec -0,3 % (après -0,1 %). La construction reste particulièrement affectée par la hausse des coûts et les difficultés structurelles du secteur. Enfin, le commerce extérieur continue de grever la croissance avec une contribution négative de -0,2 point, malgré un rebond des exportations, les importations ayant progressé plus vite.
Cette croissance « au-dessus des attentes » traduit une économie française résiliente mais déséquilibrée. La dépendance aux stocks masque une faiblesse persistante de la demande interne et des investissements, tandis que le commerce extérieur reste pénalisé par la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis.
Pour que la reprise s’installe, il faudra relancer l’investissement productif et le secteur du bâtiment, tout en améliorant la compétitivité à l’export. Sans ces leviers, le risque est que ce rebond ponctuel ne débouche pas sur une croissance solide et durable dans un contexte international encore très incertain.
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