La période des fêtes de fin d’année, synonyme de dépenses importantes, fragilise les finances de nombreux ménages français. Une récente étude menée par ROSALY, entreprise spécialisée dans l’impact social, dévoile des chiffres édifiants sur la gestion budgétaire post-festivités. L’étude de ROSALY met, en autre, en lumière les conséquences budgétaires des fêtes de fin d’année pour une grande partie des ménages français. Entre le poids des cadeaux et l’utilisation encadrée des dispositifs financiers comme le découvert ou l’acompte sur salaire, les Français doivent jongler pour maintenir leur équilibre financier en début d’année.
Plus de la moitié des Français en difficulté financière après les fêtes
Selon les résultats de l’enquête, 59% des Français se retrouvent dans le rouge au mois de janvier, conséquence directe des dépenses liées aux fêtes. Parmi eux, 45% sont confrontés à cette situation chaque année, tandis que 14% estiment que 2025 sera particulièrement difficile pour leurs finances. En revanche, une minorité parvient à éviter les découverts : seuls 36 % des sondés déclarent ne pas rencontrer ce problème, dont une infime part de 2 % qui affirme ne jamais être concernée après les festivités.
Les principales causes de ce déséquilibre budgétaire sont bien entendu les cadeaux de Noël, responsables pour 67% des sondés. À l’inverse, les dépenses liées aux repas festifs, comme ceux de Noël (17%) ou du Nouvel An (13%), pèsent relativement moins dans les difficultés financières observées.
Le recours au découvert bancaire et ses limites
Pour anticiper ces imprévus, une grande majorité des Français disposent d’une autorisation de découvert (81%), un outil qui permet de pallier temporairement le manque de liquidités. Toutefois, l’étude souligne une situation préoccupante : 41% des personnes interrogées risquent de dépasser le plafond autorisé, ce qui entraîne inévitablement des frais supplémentaires et peut donc aggraver leur situation financière.
En termes d’ampleur, les Français anticipent des découverts plus ou moins importants. Près d’un tiers (31 %) prévoit un découvert situé entre 200 et 300 euros, tandis que 18 % s’attendent à un montant compris entre 300 et 600 euros. Ces chiffres illustrent parfaitement l’ampleur des difficultés budgétaires liées à la période festive.
Acompte sur salaire : une solution prisée pour combler les déficits
Face à ces tensions financières, certaines solutions sont envisagées pour limiter les dégâts. Parmi elles, la demande d’acompte sur salaire, une pratique légale qui permet aux salariés de percevoir une partie de leur rémunération avant la fin du mois en fonction des jours déjà travaillés. Près de 39 % des sondés déclarent qu’ils y auront recours pour rétablir leur équilibre budgétaire en janvier.
En revanche, la solution de l’avance sur salaire, qui consiste à obtenir un versement anticipé d’une partie de son salaire futur, est nettement moins sollicitée. Seuls 6 % des personnes interrogées déclarent envisager cette option, signe que cette démarche reste encore peu répandue malgré sa légalité.
