C’est encore mieux que les premières estimations publiées fin septembre par l’INSEE : l’évolution des prix à la consommation a été revue à la baisse de 0,1 point par rapport au 1,2 % initialement annoncé par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques. À 1,1% sur un an pour le mois de septembre, l’inflation est surtout tirée vers le bas grâce à la décrue des prix de l’énergie essentiellement, mais aussi des prix de l’hébergement ou encore des transports aériens (fin de l’effet JO).
Un net ralentissement de l’inflation annuelle
L’inflation était déjà repassée sous la barre des 2% au cours du mois d’août dernier (une première depuis 3 ans – NDLR). En atterrissant à 1,8%, l’indice des prix à la consommation donnait de nouveaux signes positifs sur le front de la lutte contre la hausse des prix. C’est donc un net ralentissement de l’évolution des prix que l’Institut de la Statistique a confirmé ce mardi 15 octobre. Et c’est bien le prix des énergies qui est la principale cause de ce repli soudain de l’indice. En recul de -3,3% sur un an (après + 0,4 % en août), l’évolution à la baisse des prix de l’énergie est accompagnée par le ralentissement de celle des services (+ 2,4 % après + 3,0 %). Le tabac, les prix de l’alimentation et ceux des produits manufacturés étant restés quant à eux stables, toujours sur un an.
Et des prix à la baisse
Calculé sur un mois, l’indice des prix à la consommation a même enregistré une baisse sur le mois de septembre, en abandonnant 1,2% (après un +0,5% sur le mois d’août). L’INSEE précise d’ailleurs que depuis 1990, « c’est la plus forte baisse mensuelle ».
Là encore cette baisse (quasi inattendue) trouve son explication dans le recul du prix des services (-2,2%) et bien sûr de l’énergie et de l’alimentation.
