D’après le média espagnol Fichajes, le club saoudien Al-Hilal aurait transmis au Real Madrid une offre de 350 millions d’euros pour s’attacher les services de l’attaquant français. Une proposition immédiatement écartée par la direction madrilène, sans ouverture de négociation. Le message est limpide : Mbappé n’est pas cessible, quel qu’en soit le prix.
L’ampleur de l’offre dépasse les standards historiques du marché des transferts. Fichajes précise que « l’offre saoudienne s’élevait à 350 millions d’euros, un montant jamais vu dans une transaction de cette ampleur ». À cette indemnité record s’ajouterait un contrat de quatre saisons assorti d’un salaire annuel de 300 millions d’euros, plaçant potentiellement Mbappé au sommet absolu de la hiérarchie salariale mondiale.
Sur le plan économique, l’opération aurait constitué une création de valeur immédiate colossale pour le Real Madrid. Mais le club espagnol raisonne à plus long terme. Mbappé incarne un actif stratégique global : droits marketing, image internationale, attractivité commerciale et performance sportive. En refusant, Madrid privilégie la rentabilité cumulative plutôt qu’un gain ponctuel, même astronomique.
Ce n’est d’ailleurs pas une première tentative. À l’été 2023, Al-Hilal avait déjà proposé 300 millions d’euros au Paris Saint-Germain, comme l’avait révélé L’Équipe. Une offensive restée vaine, malgré une mobilisation exceptionnelle côté saoudien. Là encore, Mbappé avait décliné toute perspective d’exil, confirmant une trajectoire sportive résolument européenne et madrilène.
Cette séquence marque un tournant clair : le football est entré dans une ère de surenchère financière quasi illimitée, portée par les capitaux souverains du Golfe. Mais elle montre aussi que certains clubs, au premier rang desquels le Real Madrid, opposent désormais une logique de marque et de cycle sportif à la seule logique de prix. Refuser 350 millions d’euros n’est pas un acte irrationnel : c’est un pari sur la centralité de Mbappé dans l’écosystème économique du football mondial. À ce niveau, le joueur n’est plus seulement un talent, mais un pilier stratégique non négociable.
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