Le Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR) alerte sur une perte de 25 % de chiffre d’affaires pour les établissements concernés, soit près de 200 millions d’euros de recettes globales sur ces deux jours.
Le lundi de Pâques et le 8 mai sont des piliers de notre calendrier commercial. Leur disparition aura un effet immédiat sur la fréquentation
alerte Claire Dufresne, présidente de France Tourisme Durable.
Dans son ensemble, le secteur du tourisme pourrait subir une perte de chiffre d’affaires estimée entre 200 et 400 millions d’euros pour chaque jour férié supprimé, selon les estimations du cabinet Protourisme.
Les jours fériés comme le lundi de Pâques ou le 8 mai ouvrent la saison touristique, créant des opportunités de voyage prolongé en famille ou entre amis. Leur suppression concentrerait la demande sur d’autres périodes, ce qui entraînerait une hausse automatique des prix et affaiblirait les politiques de désaisonnalisation et de régulation des flux.
Pour les professionnels, la suppression de ces jours fériés revient à réduire les fameuses « mini-vacances » de printemps, si importantes pour le dynamisme hors saison. Les ponts du mois de mai, synonymes de pics de réservations dans les destinations françaises, seraient mécaniquement effacés.
Éric Lemoine, directeur d’un groupe hôtelier dans les Landes, résume l’enjeu :
Sans ces ponts, nous perdons deux week-ends prolongés qui remplissent nos établissements à 90 %. C’est une perte directe de trésorerie.
Du côté des compagnies ferroviaires et aériennes, les signaux d’alerte se multiplient. Moins de départs signifient moins de ventes, notamment sur les trajets intérieurs où la concurrence est déjà rude.
Entre impératif budgétaire et dynamique économique, la suppression des jours fériés apparaît comme une mesure à double tranchant. D’un côté, un gain fiscal estimé à 4,2 milliards d’euros, attendu avec prudence par l’État. De l’autre, un risque réel de contraction pour le tourisme national, avec des pertes potentielles de plusieurs centaines de millions d’euros, une hausse des prix pour les consommateurs et une organisation perturbée pour les professionnels du secteur. Le dialogue entre l’État et les acteurs économiques s’annonce crucial dans les semaines à venir.
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