À quelques heures de la fin théorique de la trêve douanière, Donald Trump a signé un décret prolongeant jusqu’au 10 novembre 2025 la suspension partielle des surtaxes sur les importations chinoises. L’ancien locataire de la Maison Blanche assure que « tous les autres éléments de l’accord restent identiques », rappelant que Pékin « continue de prendre des mesures importantes pour répondre aux préoccupations des États-Unis en matière de sécurité économique et nationale ».
Cette décision intervient alors que les marchés financiers redoutaient un nouveau cycle de représailles commerciales, susceptible de perturber à la fois les exportations américaines et les flux d’approvisionnement en provenance de Chine.
En parallèle, l’agence officielle Xinhua confirmait que Pékin prolongeait également sa suspension partielle des droits de douane, tout en maintenant une surtaxe de 10 %. Ce double geste illustre une stratégie d’apaisement contrôlé, chaque camp cherchant à conserver une marge de manœuvre pour les discussions futures.
Si la prolongation est perçue comme un signal positif, elle cache une bataille de fond sur les équilibres commerciaux. Dans un message nocturne sur Truth Social, Donald Trump a exhorté la Chine à « quadrupler ses achats de soja américain », mettant en avant les besoins croissants de Pékin en matière de matières premières agricoles.
Nos géniaux agriculteurs produisent les meilleures graines de soja
a-t-il affirmé, estimant que cela pourrait réduire « significativement » le déficit commercial bilatéral.
Le soja n’est pas le seul enjeu : l’or reste exempté des nouveaux droits de douane américains, une décision interprétée par les analystes comme un signal de stabilité aux marchés financiers, dans un contexte où les métaux précieux servent de refuge face aux incertitudes monétaires.
Pour les États-Unis, cette trêve est une opportunité économique immédiate, mais aussi un pari risqué : retarder l’escalade pourrait certes soutenir la croissance à court terme, mais reporter les tensions pourrait les rendre plus difficiles à contenir dans un contexte électoral tendu.
La prolongation de 90 jours n’est pas un accord de paix, mais une respiration dans un conflit commercial hautement stratégique. Elle permet aux marchés d’éviter un choc brutal, donne aux deux géants le temps de réajuster leurs positions et d’explorer des concessions mutuelles. Mais elle entretient aussi une incertitude structurelle qui pèse sur l’investissement international. Les prochaines semaines seront décisives : soit ce délai débouche sur un accord durable, soit il prépare une nouvelle phase de confrontation tarifaire.
Des années d’expérience et d’expertises financières, Fabien MONVOISIN est PDG du Groupe Win’Up composé de 4 enseignes spécialisées dans le regroupement de crédits, son ambition aujourd’hui est de décrypter l’actualité économique et financière dans l’objectif d’éclairer tous les Français
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