Sur la ligne d’arrivée du Tour, Pauline Ferrand-Prévot a certes conquis le maillot jaune, mais sa récompense financière reste très modeste : 50 000 €, soit dix fois moins que ce que touche son équivalent masculin. En comparaison, le vainqueur du Tour de France hommes empoche 500 000 €, une différence qui illustre la persistance de déséquilibres structurels dans la valorisation économique du cyclisme professionnel.
Ces montants témoignent d’un déséquilibre encore criant entre les deux circuits
analyse Claire Lapeyre, économiste du sport. L’échelle de rémunération est en effet dégressive dans les deux cas, mais de façon bien plus abrupte chez les femmes : la 2e reçoit 25 000 €, la 3e 10 000 €, et à partir de la 4e place (8 000 €), les montants chutent fortement jusqu’à 1 500 € pour les dernières du Top 10.
Par ailleurs, ces primes sont souvent partagées avec les coéquipières et le staff, ce qui réduit d’autant plus le gain net des coureuses. Il ne s’agit donc pas simplement de récompenser la performance individuelle, mais de financer l’ensemble d’une structure.
La situation contraste avec le modèle masculin, mieux sponsorisé, plus médiatisé, et fortement soutenu par l’audience télévisuelle mondiale. Le gap économique entre les deux Tours repose encore sur des logiques de rentabilité et de visibilité, bien que l’intérêt pour le cyclisme féminin progresse d’année en année.
Sur le plan purement économique, le cyclisme féminin demeure en phase de consolidation. Les chiffres du Tour 2025 montrent des avancées certaines en termes de médiatisation et de reconnaissance sportive, mais les modèles de financement sont encore fragiles. Si la victoire de Pauline Ferrand-Prévot constitue un symbole fort pour la discipline, elle met aussi en lumière les efforts qu’il reste à accomplir pour parvenir à une véritable équité financière dans le sport de haut niveau.
Le défi des prochaines années sera donc double : pérenniser le Tour de France Femmes dans le calendrier international, tout en renforçant sa viabilité économique par une meilleure redistribution des ressources issues des sponsors, des droits TV et des partenaires.
Des années d’expérience et d’expertises financières, Fabien MONVOISIN est PDG du Groupe Win’Up composé de 4 enseignes spécialisées dans le regroupement de crédits, son ambition aujourd’hui est de décrypter l’actualité économique et financière dans l’objectif d’éclairer tous les Français
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