Lors de son discours au symposium économique annuel de Jackson Hole, Powell a souligné la vulnérabilité du marché du travail :
Si le marché de l’emploi paraît équilibré, il s’agit en réalité d’un équilibre atypique, né d’un net ralentissement à la fois de l’offre et de la demande
Une configuration qui, selon lui, accroît les risques de baisse rapide de l’emploi. Cette mise en garde ouvre la voie à une baisse de taux potentielle lors de la réunion des 16 et 17 septembre, mais Powell insiste : tout dépendra des prochains indicateurs clés, notamment l’évolution de l’inflation et des créations d’emplois. En clair, la Fed veut conserver une marge de manœuvre maximale.
Les marchés financiers, eux, n’ont pas attendu. Les rendements obligataires se sont repliés immédiatement : le Treasury à dix ans a reculé de 7 points de base à 4,26 %, et le deux ans de 9,4 points à 3,70 %. Le dollar a cédé 0,69 % face à un panier de devises, confirmant que les investisseurs anticipent un assouplissement. À l’inverse, les indices boursiers américains ont rebondi avec vigueur : le Dow Jones a gagné 1,48 %, le S&P 500 1,28 % et le Nasdaq 1,49 %.
Cette réaction illustre la mécanique classique : chaque mot de Powell est scruté comme un signal. Un éventuel assouplissement monétaire profiterait aux entreprises cotées et à l’investissement, mais pèserait sur la valeur du billet vert et sur la rémunération de la dette américaine.
La prudence affichée par Jerome Powell n’est pas un hasard. La Fed marche sur une ligne de crête : éviter un ralentissement trop brutal du marché du travail tout en gardant l’inflation sous contrôle. Pour les investisseurs, cette posture entretient une volatilité de court terme mais ouvre aussi des perspectives de reprise boursière. Comme le résume un stratégiste de marché, la Fed « achète du temps » : elle se réserve le droit de baisser ses taux si la conjoncture se dégrade, tout en signalant qu’elle ne sacrifiera pas son mandat de stabilité des prix. Les prochains chiffres d’août et septembre seront donc déterminants pour arbitrer entre soutien à la croissance et lutte contre l’inflation.
Des années d’expérience et d’expertises financières, Fabien MONVOISIN est PDG du Groupe Win’Up composé de 4 enseignes spécialisées dans le regroupement de crédits, son ambition aujourd’hui est de décrypter l’actualité économique et financière dans l’objectif d’éclairer tous les Français
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