Longtemps réservés aux adultes, les espaces de consommation de boissons chaudes, comme les coffee shops ou cafés, s’ouvrent désormais aux plus jeunes avec une offre pensée spécifiquement pour eux. Le babyccino, mélange de mousse de lait servie tiède, parfois agrémentée d’un soupçon de cacao ou de cannelle, coche toutes les cases du marketing moderne : visuel attractif, prix accessible (entre 2 € et 2,50 €), et surtout, symbolique d’imitation des adultes.
L’idée est d’élargir la consommation de boissons chaudes à la famille. Tout le monde s’y intéresse, y compris certaines entreprises de l’agroalimentaire qui veulent concevoir une offre pour les enfants
explique Xavier Terlet, spécialiste reconnu de l’innovation alimentaire, dans les colonnes du Parisien. L’enjeu est clair : capter une nouvelle cible indirecte — les enfants — pour renforcer la fidélisation parentale et développer une consommation croisée au sein du foyer.
La tendance, déjà bien implantée aux États-Unis, reflète une transformation des comportements d’achat et des attentes des consommateurs, qui valorisent les moments partagés et les alternatives sans sucre ajouté ni caféine. Une opportunité que les marques pourraient rapidement structurer, avec des produits packagés, des partenariats cafés-industriels ou même des gammes saisonnières à l’image de ce qu’on observe avec les cafés pour adultes.
Enjeux économiques clés :
Nouveaux segments de marché : enfants de 3 à 10 ans.
Effet d’entraînement sur la consommation familiale.
Potentiel d’industrialisation : gammes prêtes-à-servir, formats à emporter.
Marges intéressantes : coût matière première très faible, prix psychologique optimisé.
Le babyccino est bien plus qu’un simple effet de mode, c’est une innovation d’usage qui répond à une double logique : extension de marché et réponse à des attentes sociétales (modération du sucre, imitation du comportement parental, moment de partage). S’il reste pour l’instant cantonné à certains cafés urbains, il pourrait rapidement s’imposer comme un incontournable des chaînes, voire faire l’objet de déploiements industriels dans la GMS (grande distribution).
Du point de vue macroéconomique, ce type d’innovation soft illustre une tendance de fond : l’économie de la convivialité devient une véritable variable d’ajustement stratégique pour les marques, cafés et distributeurs. Le babyccino en est l’un des avatars les plus malins.
Conseiller financier chez FiniDeMePriver.com depuis près de 2 ans, Enzo Poulain met son expertise au service de ses clients en leur proposant des solutions sur mesure pour optimiser leur budget et simplifier la gestion de leurs finances. Doté d’un sens aigu du détail et d’un réel engagement pour le travail bien fait, Enzo partage également des astuces pratiques pour aider chacun à maintenir un budget équilibré et adapté à ses besoins.
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