Dans une lettre adressée aux partenaires sociaux, François Bayrou assume pleinement cette orientation :
L’État doit trouver des leviers pour produire davantage sans alourdir la charge fiscale
écrit-il. Concrètement, la mesure s’appliquerait au secteur privé comme à la fonction publique, sur un modèle inspiré de la « journée de solidarité » instaurée il y a vingt ans.
Impact budgétaire : les heures travaillées supplémentaires ne seront pas rémunérées pour les salariés mensualisés, tandis que les employeurs privés verseront une contribution directe au budget national.
Cible budgétaire : 4,2 milliards d’euros par an dès 2026, une somme que le gouvernement entend flécher vers la réduction du déficit et le financement de politiques publiques stratégiques.
Cadre juridique : adaptation prévue pour les territoires dotés d’un régime particulier (Alsace, Moselle, Saint-Pierre-et-Miquelon).
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction du déficit sans hausse d’impôt, tout en augmentant le volume annuel de travail produit dans le pays.
Vingt ans après la polémique du lundi de Pentecôte travaillé, le spectre d’un conflit social majeur resurgit. Les syndicats y voient une attaque directe contre des acquis historiques :
C’est une remise en cause du compromis social gravé dans le Code du travail
dénonce l’intersyndicale.
Mobilisation annoncée : les organisations prévoient une réunion dès le 1er septembre pour coordonner leur riposte.
Risque politique : toute tentative de toucher au calendrier férié français touche à la symbolique nationale et aux équilibres sociaux forgés sur plusieurs décennies.
Dialogue social sous pression : le gouvernement laisse jusqu’au 1er septembre pour décider d’ouvrir ou non des négociations, avec un bouclage éventuel au 30 septembre.
Le choix de dates hautement symboliques, comme le 8 mai (commémoration de la victoire de 1945), ajoute un facteur émotionnel qui pourrait amplifier les tensions.
Économiquement, la réforme repose sur une logique simple : augmenter la production nationale de manière immédiate, sans recourir à l’endettement ni à de nouvelles taxes. Mais l’histoire sociale française montre que la valeur économique d’un jour travaillé ne compense pas toujours le coût politique et social de sa suppression. En ciblant deux jours fériés emblématiques, le gouvernement prend un pari risqué : transformer un gain budgétaire à court terme en crise sociale durable.
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