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Inquiétant : les États-Unis abandonnent l’UNESCO

Siège de l'Unesco
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Les États-Unis se retirent une nouvelle fois de l’UNESCO. La décision, annoncée par l’administration Trump le 22 juillet 2025, prendra effet à la fin de l’année 2026. Officiellement motivé par des désaccords politiques et budgétaires, ce retrait soulève des interrogations d’ordre économique et stratégique. Un choix aux conséquences durables sur l’influence américaine au sein des instances multilatérales.

🧠 Un retrait sans surprise

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis décident de se retirer de l’UNESCO. Ils l’avaient déjà fait en 1984 sous Ronald Reagan, puis à nouveau en 2017 sous Donald Trump. Ce nouvel épisode confirme une tendance de désengagement progressif vis-à-vis des institutions multilatérales.

Anna Kelly, porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, a déclaré :

Le président Trump a décidé de retirer les États-Unis de l’UNESCO, qui soutient des causes culturelles et sociales clivantes, éloignées des priorités des Américains.

Cette décision est due à un désaccord politique, notamment sur la question israélienne, et par des critiques récurrentes sur la gestion budgétaire de l’organisation. Washington estime que les ressources de l’agence sont insuffisamment contrôlées et mal allouées.

Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, a réagi :

L’UNESCO s’y était préparée. La contribution des États-Unis ne représente plus que 8 % de notre budget, contre 22 % avant leur premier retrait.

représentant près de 80 millions de dollars par an contre 30 millions à présent, réduisant ainsi les capacités d’action de l’Unesco,

Si l’impact financier reste limité, ce retrait s’inscrit pleinement dans la doctrine « America First », exprimant un recentrage sur les enjeux intérieurs.

👁 Œil de l’expert : une si bonne décision ?

En se retirant d’une institution-clé de l’ONU, les États-Unis affaiblissent leur influence dans la définition des normes mondiales en matière d’éducation, de sciences et de culture, des domaines essentiels pour le soft power.

Économiquement, ce désengagement peut réduire l’attractivité du modèle américain, notamment dans les secteurs liés à la coopération scientifique, aux industries culturelles et aux technologies émergentes. À l’inverse, il offre une opportunité à des puissances comme la Chine de renforcer leur présence dans ces espaces, redéfinissant l’équilibre d’influence à l’échelle mondiale.

Written by
Kristen CHANSAY

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