Négocié de longue date et scellé en février, l’accord entériné avec les créanciers prévoit une réduction de 8 milliards d’euros, faisant passer l’endettement d’Altice France de 24,1 à 15,5 milliards. En échange, les détenteurs de dette se verront attribuer 45 % du capital de la société. Selon Le Figaro, l’un des derniers points de blocage a été levé puisque le parquet ne fera pas appel de la décision rendue le 4 août.
Si l’Unsa et la CFDT contestent cette stratégie et annoncent leur volonté de se pourvoir en justice, l’appel n’étant pas suspensif, le plan peut entrer en vigueur dès la date prévue. Pour autant, ce mécanisme nourrit les spéculations : certains acteurs du secteur télécoms évoquent déjà un éventuel rachat de SFR, hypothèse que le groupe réfute avec constance.
« Cette restructuration est d’abord un geste de survie financière, sans incidence sur les activités opérationnelles ou sociales », souligne Altice, cité par l’AFP, insistant sur le caractère purement financier de l’opération.
Cette restructuration marque un tournant stratégique. D’un côté, l’allégement de la dette offre un répit vital à Altice France et à SFR dans un contexte de forte concurrence sur le marché des télécoms. De l’autre, la montée en puissance des créanciers au capital change durablement l’équilibre du groupe. Le succès du plan ne dépendra pas seulement de la réduction de dette, mais aussi de la capacité d’Altice à restaurer la confiance des investisseurs et à se prémunir d’un futur scénario de cession.
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