Un an après les Jeux olympiques, la capitale française continue de bénéficier de leur effet positif. Selon l’Office de tourisme de Paris, la fréquentation hôtelière a bondi de +15 % en juillet. Les visiteurs américains, toujours plus nombreux, représentent désormais un moteur économique clé pour le secteur du tourisme parisien.
📈 Retombées économiques majeures
Depuis le début de l’année, près d’un million de touristes américains ont traversé l’Atlantique pour découvrir Paris. Leur présence soutenue alimente directement les performances hôtelières, mais aussi les commerces, les restaurants et les sites culturels.
La Tour Eiffel reste un incontournable, c’est une merveille
confie Paula, une adolescente venue de New York pour la deuxième fois avec sa famille à l’antenne de Europe 1.
Les Américains se distinguent également par leur forte capacité de dépenses. Malgré un euro légèrement plus fort que le dollar, un séjour moyen à Paris leur coûte près de 10 000 dollars, selon les professionnels du secteur.
On a mangé beaucoup de croissants et bu beaucoup de champagne… et on s’est sentis bien accueillis
plaisantent Kim et Dan, un couple de San Francisco venu célébrer ses 25 ans de mariage.
Au-delà de l’hébergement, le shopping de luxe et la gastronomie constituent deux postes de dépense privilégiés. Les maisons de couture, grands magasins et restaurants gastronomiques profitent de cet engouement, qui s’inscrit dans un contexte de reprise générale du tourisme international.
👁️ L’œil de l’expert : un secteur fort
La hausse de fréquentation observée à Paris confirme que les retombées économiques des grands événements sportifs peuvent s’inscrire dans la durée. L’afflux de visiteurs américains, au pouvoir d’achat élevé, constitue un atout majeur pour l’économie locale, particulièrement dans un contexte d’incertitude sur la demande européenne.
Pour pérenniser cette dynamique, Paris devra toutefois renforcer son attractivité hors saison et continuer à investir dans la qualité de l’accueil et des infrastructures touristiques. L’enjeu est de consolider ces flux hautement rémunérateurs pour l’hôtellerie, le commerce et la restauration, alors que le secteur touristique représente près de 7 % du PIB français.
