Pour les ménages comme pour l’économie, la grève de ce jeudi représente un frein direct à l’activité. Les transports seront particulièrement touchés, avec des perturbations prévues à la SNCF, à la RATP et dans les grandes métropoles. Une situation qui oblige des milliers de salariés à télétravailler ou à poser un jour de congé, entraînant une perte de productivité.
Dans le secteur éducatif, un enseignant sur six avait cessé le travail lors de la précédente mobilisation du 18 septembre, tandis que plus d’un fonctionnaire d’État sur dix s’était mis en grève. Les absences devraient à nouveau contraindre de nombreux parents à réorganiser leur journée de travail, impactant aussi bien la performance des entreprises que le chiffre d’affaires des indépendants.
La mobilisation inquiète aussi les acteurs du commerce. Dans certaines grandes villes, des commerçants préfèrent fermer boutique par crainte de débordements liés à des casseurs infiltrés dans les cortèges. Un réflexe de prudence qui se traduit mécaniquement par une chute du chiffre d’affaires sur la journée, un coût d’autant plus sensible dans un contexte d’inflation persistante et de consommation fragile.
Au-delà de l’impact financier, ces mouvements contribuent à tendre les relations sociales.
Ces mouvements, ça excède une partie de l’opinion publique
souligne Dominique Andolfatto, spécialiste des syndicats. Il ajoute que si l’action syndicale est jugée « utile dans les entreprises », son dimensionnement politique global suscite beaucoup de scepticisme dans la société.
Chaque journée de grève nationale en France se traduit par des pertes économiques évaluées en centaines de millions d’euros pour les transports, les commerces et l’administration. Mais l’impact ne se limite pas aux comptes d’exploitation : il fragilise aussi la confiance des ménages et des investisseurs, qui scrutent la capacité du pays à maintenir un climat social stable.
Pour le gouvernement, la difficulté réside dans la gestion d’un double impératif : contenir les revendications syndicales sans céder à une spirale inflationniste des dépenses publiques. De leur côté, les syndicats jouent la carte du rapport de force, au risque d’user leur capital de légitimité auprès d’une opinion de plus en plus partagée.
Des années d’expérience et d’expertises financières, Fabien MONVOISIN est PDG du Groupe Win’Up composé de 4 enseignes spécialisées dans le regroupement de crédits, son ambition aujourd’hui est de décrypter l’actualité économique et financière dans l’objectif d’éclairer tous les Français
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