Depuis sa présentation à l’Assemblée nationale début 2025, la proposition de loi Duplomb suscite un vif débat dans les milieux économiques, politiques et citoyens français. Défendue par le député Laurent Duplomb, cette loi vise à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Cette proposition de loi entend répondre aux demandes exprimées par des filières agricoles. Elle ouvre en particulier la possibilité de réautoriser exceptionnellement par décret un pesticide, l’acétamipride. Votée le 8 juillet dernier, la loi a engendrée immédiatement le lancement d’une pétition qui devient virale, relançant ainsi le débat sur la pertinence et la viabilité de cette mesure.
📝 Réintroduction temporaire de pesticides : ce que permet la loi Duplomb
La loi Duplomb, adoptée ce 8 juillet, vise à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ».
Laurent Duplomb, sénateur LR annonce :
Plusieurs pays européens autorisent l’acétamipride, que la France a interdit en 2018. Il en va de la compétitivité de nos filières comme la betterave ou la noisette.
Présentée comme une mesure d’« urgence agricole », la loi permet aux préfets d’accorder des dérogations d’usage pour certains produits bannis, notamment en cas de « menace pour les rendements » ou d’absence d’alternatives rapides.
✅ Une pétition qui mobilise
Le 10 juillet, une pétition lancée par Éléonore Pattery, une jeune étudiante en QSE/RSE. Elle est soutenue par des économistes de renom et des ONG sur la plateforme de l’Assemblée nationale.
La pétition contre la loi Duplomb est principalement focalisée sur la réintroduction dérogatoire de pesticides, notamment l’acétamipride, de la famille des néonicotinoïdes, interdite en France depuis 2018. Elle dépasse le million de signatures en 10 jours et atteint 1,6 millions le 22 juillet.
Éléonore Pattery affirme :
Cette loi est une régression écologique et sanitaire sans précédent. Elle fait primer les intérêts économiques à court terme sur la santé publique et la préservation du vivant.
👁 L’œil de l’expert : Pétition et pesticides, un combat aux multiples enjeux
Cette pétition cristallise un débat essentiel entre nécessité agricole et protection environnementale. En permettant la réintroduction temporaire de pesticides interdits, cette loi soulève de lourdes questions sur la santé publique, la biodiversité et la durabilité des pratiques agricoles.
L’enjeu majeur est de trouver un équilibre entre soutien aux agriculteurs face aux défis économiques et préservation des écosystèmes, menacés par des substances toxiques comme l’acétamipride. La pétition, qui rassemble un large soutien citoyen, reflète un besoin urgent de transparence et de dialogue démocratique dans la prise de décision. Le nombre de signatures élevé a plus d’un million oblige le gouvernement de réévaluer ses choix, en intégrant davantage les avis scientifiques et les préoccupations sociales.
Depuis sa présentation à l’Assemblée nationale début 2025, la proposition de loi Duplomb suscite un vif débat dans les milieux économiques, politiques et citoyens français. Défendue par le député Jean-Marc Duplomb, cette loi vise à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Cette proposition de loi entend répondre aux demandes exprimées par des filières agricoles. Elle ouvre en particulier la possibilité de réautoriser exceptionnellement par décret un pesticide, l’acétamipride. Votée le 8 juillet dernier, la loi a engendrée immédiatement le lancement d’une pétition qui devient virale, relançant ainsi le débat sur la pertinence et la viabilité de cette mesure.
📝 Réintroduction temporaire de pesticides : ce que permet la loi Duplomb
La loi Duplomb, adoptée ce 8 juillet, vise à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ».
Laurent Duplomb, sénateur LR annonce :
Plusieurs pays européens autorisent l’acétamipride, que la France a interdit en 2018. Il en va de la compétitivité de nos filières comme la betterave ou la noisette.
Présentée comme une mesure d’« urgence agricole », la loi permet aux préfets d’accorder des dérogations d’usage pour certains produits bannis, notamment en cas de « menace pour les rendements » ou d’absence d’alternatives rapides.
✅ Une pétition qui mobilise
Le 10 juillet, une pétition lancée par Éléonore Pattery, une jeune étudiante en QSE/RSE. Elle est soutenue par des économistes de renom et des ONG sur la plateforme de l’Assemblée nationale.
La pétition contre la loi Duplomb est principalement focalisée sur la réintroduction dérogatoire de pesticides, notamment l’acétamipride, de la famille des néonicotinoïdes, interdite en France depuis 2018. Elle dépasse le million de signatures en 10 jours et atteint 1,6 millions le 22 juillet.
Éléonore Pattery affirme :
Cette loi est une régression écologique et sanitaire sans précédent. Elle fait primer les intérêts économiques à court terme sur la santé publique et la préservation du vivant.
👁 L’œil de l’expert : Pétition et pesticides, un combat aux multiples enjeux
Cette pétition cristallise un débat essentiel entre nécessité agricole et protection environnementale. En permettant la réintroduction temporaire de pesticides interdits, cette loi soulève de lourdes questions sur la santé publique, la biodiversité et la durabilité des pratiques agricoles.
L’enjeu majeur est de trouver un équilibre entre soutien aux agriculteurs face aux défis économiques et préservation des écosystèmes, menacés par des substances toxiques comme l’acétamipride. La pétition, qui rassemble un large soutien citoyen, reflète un besoin urgent de transparence et de dialogue démocratique dans la prise de décision. Le nombre de signatures élevé a plus d’un million oblige le gouvernement de réévaluer ses choix, en intégrant davantage les avis scientifiques et les préoccupations sociales.