Le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions 2025 n’a pas seulement marqué l’histoire sportive du club. Il s’accompagne d’un geste inédit et profondément symbolique : les joueurs vont partager leur prime de victoire avec l’ensemble des salariés. Une décision portée depuis plusieurs mois par le président Nasser Al-Khelaïfi, dans un esprit d’unité rarement observé à ce niveau du football professionnel.
Le PSG partage sa gloire
La scène remonte à janvier 2025. Lors des traditionnels vœux adressés au personnel du club, Nasser Al-Khelaïfi annonce un engagement fort : si le PSG remporte la Ligue des champions, les primes accordées aux joueurs seront également reversées aux salariés. « Nous sommes une famille, et chaque victoire doit être celle de tous », avait alors déclaré le président, selon Le Parisien.
Promesse faite, promesse honorée. Quelques jours après la victoire du club parisien contre l’Inter Milan en finale à Munich, l’annonce du partage de prime a été confirmée. Les 700 salariés du club devraient en bénéficier, bien que les modalités précises de répartition n’aient pas encore été rendues publiques. Selon Le Parisien, les joueurs avaient donné leur accord avant même que l’idée ne soit dévoilée en interne.
Ce geste symbolique s’inscrit dans une stratégie managériale plus globale : 500 salariés avaient été invités à la finale en Allemagne, aux côtés d’anciens visages emblématiques du club, comme Guillaume Hoarau, Ludovic Giuly ou encore Alain Roche. Une manière forte de resserrer les liens entre l’administratif, le technique et le sportif, dans un univers souvent cloisonné.
« C’est un signal rare dans un milieu où les primes sont habituellement conservées par les seuls joueurs », note un cadre du club sous couvert d’anonymat. Le geste n’est pas anodin : il met en lumière l’importance du travail de l’ombre, de ceux qui œuvrent loin des projecteurs, mais sans qui le fonctionnement du club ne serait pas possible.
️ L’œil de l’expert : un exemple managérial à suivre dans le sport professionnel
Le PSG envoie un message fort au monde du sport business : la réussite collective ne s’arrête pas aux limites du terrain. En associant les salariés à cette victoire historique, le club réaffirme la valeur de son capital humain et inscrit une nouvelle page dans sa culture d’entreprise.
Ce type d’initiative, bien que marginal encore, pourrait inspirer d’autres grands clubs européens. À l’heure où les inégalités salariales dans le monde du sport suscitent de plus en plus de critiques, récompenser équitablement l’ensemble des collaborateurs peut devenir un levier de cohésion et de performance.
